acculturation et nutrition

Publié le par Raf

jeudi 16 mars 2006

 

            Le processus de pensée, d’acculturation, est semblable en de nombreux points au processus de nutrition. Il y a tout d’abord l’incorporation : la perception et l’ingestion. Un corps étranger entre dans notre corps. Il y a ensuite la digestion, ce qui est pour la nutrition, la transformation des aliments en nutriments, en quelque chose d’acceptable pour notre corps, et pour l’acculturation la transformation de cette réalité objective que nous percevons représentation interprétée par la culture personnelle i.e. expérience, pensée, affection, valorisation. La culture personnelle diffère de la réalité objective comme le nutriment de l’aliment : il est transformé, filtré, réorganisé, adapté pour notre corps. Enfin il y a le rejet de ce qui reste, la défection pour la nutrition, et la culture commune pour l’acculturation. Le processus de défection est semblable pour tout appareil digestif comme la culture commune l’est pour tout individu. Le processus de  nutrition au contraire est différent pour chaque appareil digestif comme l’est la culture personnelle pour chaque corps. La culture personnelle et la culture commune sont donc incommensurables quant à leur richesse respective et leur adaptation au corps particulier. Il est indubitable que la matière fécale, et la culture commune ne peuvent que difficilement être ré ingérées, réorganisées, réadaptées pour le corps particulier.

Publié dans philog

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